Je comprends ma fatigue


La fatigue est l’un des symptômes les plus fréquemment rapportés chez les patients atteints de polyarthrite rhumatoïde. Chez certains patients, c’est un symptôme au moins aussi handicapant que la douleur. Cette fatigue peut impacter votre qualité de vie, la gestion de vos émotions, vos relations professionnelles, sociales et familiales et nécessiter des aménagements dans vos activités quotidiennes. (1,2)

La fatigue liée à la polyarthrite rhumatoïde : (1,2)

  • Chronique
  • Peu soulagée par le repos
  • Sans corrélation avec le niveau d’activité de la maladie
  • Sans corrélation avec l’âge
  • Apparition soudaine indépendamment des activités effectuées
  • Fatigue à la fois psychologique (le matin au réveil) et somatique (s’aggrave avec les activités et en fin de journée).

Les patients n’osent pas toujours en parler à leur médecin, car c’est un symptôme subjectif et donc difficile à évaluer. C’est pourtant un élément à rapporter en consultation car il permet d’avoir une vision complète de votre état de santé et donc d’adapter votre prise en charge. N’hésitez pas à aborder le sujet, car une grande fatigue peut impacter votre santé mentale.




Conseils en cas de fatigue (1)

Aménager ses activités
pour prévoir des temps
de repos

Faire les choses à son
rythme

En parler autour de soi
pour se faire aider

Pratiquer une activité
physique adaptée

Prenez le temps de vous
divertir pour penser à
autre chose

Privilégier son sommeil
autant que possible

Manger équilibré (3)

Respecter le traitement
prescrit



Je pratique une activité physique


Pratiquer une activité physique adaptée sera bénéfique au niveau articulaire et cardio-respiratoire, mais également pour lutter contre l’isolement social et la fatigue physique et mentale. (4)



J’apprends à gérer mon anxiété

La polyarthrite rhumatoïde peut avoir un impact sur votre santé mentale. (5) Le fait d’être atteint d’une maladie chronique, le sentiment d’être diminué physiquement, de ne plus pouvoir vivre sa vie exactement comme avant, de même que la fatigue et la douleur, sont parfois un fardeau difficile à porter. (1)
Et c’est parfaitement légitime !

Alors comment lutter contre ? Peut-être justement en arrêtant de lutter contre… Commencer par accepter que les choses ne seront plus tout à fait comme avant (et ce n’est pas si facile) et mettre en place un plan de bataille : activité physique, alimentation, relaxation, sorties avec des amis… (1) L’important c’est d’être actif dans le corps et dans la tête !



Je teste la pleine conscience


La pleine conscience est une forme de méditation où l’on prête toute son attention au moment présent… Les bénéfices de la pleine conscience ont été étudiés scientifiquement, elle peut augmenter les capacités d’adaptation et d’acceptation de la douleur et peut limiter leur impact sur les activités de la vie quotidienne. Elle peut également réduire la fatigue et les symptômes anxieux et dépressifs chez les patients atteints de maladies chroniques. (6,7)

Anne-Christine Rat, Professeur en rhumatologie vous en dit plus sur la pleine conscience.



  1. Mayoux-Benhamou C. Fatigue et polyarthrite rhumatoïde. Annales de réadaptation et de médecine physique. 2006 ; 49 : 301-4
  2. Andar. http://www.polyarthrite-andar.com/La-PR (consulté le 01/06/22)
  3. Daien C et al. Recommandations de la Société française de rhumatologie sur l’alimentation des patients ayant un rhumatisme inflammatoire chronique. Rev Rhum. 2022;89:116-27
  4. Musumeci G. Effects of exercise on physical limitations and fatigue in rheumatic diseases. World J Orthop. 2015;6(10):762-9
  5. Daien C et al. Actualisation des Recommandations de la Société française de rhumatologie pour la prise en charge de la polyarthrite rhumatoïde. Rev Rhum. 2019;86:8-24
  6. Zangi HA et al. A mindfulness-based group intervention to reduce psychological distress and fatigue in patients with inflammatory rheumatic joint diseases: a randomised controlled trial. Ann Rheum Dis 2012;71:911-7
  7. Zangi HA et al. Vitality training—A mindfulness- and acceptance-based intervention for chronic pain. Patient Education and Counseling. 2017; 100(11):2095-209

FR-IMMR-220101 - 02/2024