La maladie de Parkinson a des répercussions sur votre vie au quotidien, apprendre à les connaître et les anticiper vous aidera à les surmonter.

J’entretiens ma forme et ma mobilité

  • Je continue à faire des exercices quotidiens, pour entretenir mes articulations, ma musculature, ma souplesse, mon équilibre, ma posture, l’agilité de mes gestes et mon bien-être. (1) 
  • Je m’entraîne à me maintenir bien droit(e) aussi bien en position assise que debout et à maintenir l’équilibre lorsque je suis en mouvement.
  • Je marche régulièrement et maintiens le plus possible les activités sportives que je peux pratiquer : vélo, gymnastique, piscine ou aquagym (l’eau facilite les mouvements), jeux d’agilité, yoga… J’évite les exercices brutaux. Pour choisir mes activités, je peux demander conseil aux médecins qui me suivent ou à mon kinésithérapeute. (1)

Dans tous les cas, j’adapte les exercices à mon rythme, aux fluctuations de mon état. J’arrête lorsque je me sens fatigué(e). Je peux aussi faire des exercices en position assise. Surtout, je prévois régulièrement des périodes de repos. (1)



Je marche

Du fait de la maladie de Parkinson, les différentes étapes de la marche ne sont plus aussi fluides et automatiques. La marche peut sembler enrayée, avec des arrêts involontaires qui ressemblent à un bégaiement de la marche.
Ce type de manifestations survient généralement au démarrage mais aussi lors d’un demi-tour ou à l’approche d’un passage plus étroit. (2)

Voici quelques conseils :

Je peux compter à haute
voix pour me donner le
départ ou chanter et
marcher au rythme de la
musique. (2)

Je me tiens droit(e) et
regarde devant moi. (2)

Je m’entraîne à déplacer
le poids de mon corps,
en me balançant d’une
jambe sur l’autre. (2)

Je fais un arc de cercle
en marchant calmement
pour réaliser un demitour.(2)



Je facilite mes gestes quotidiens


  • Si j’ai un tremblement, je ne limite pas mes gestes (le mouvement améliore le tremblement). (1)
  • À la maison, je me cale bien au bord de la table, du plan de travail de la cuisine et du lavabo.
  • Je privilégie les vêtements faciles à enfiler, un peu larges, s’attachant sur le devant, les fermetures éclair plutôt que les boutons, les chaussures sans lacets…
  • J’utilise des aides techniques, comme les enfile-bas ou enfile-chaussettes, les couverts à gros manche plus faciles à manipuler. Pour la toilette, j’équipe si possible ma douche ou ma baignoire de poignées et de tapis antidérapants, j’utilise des brosses à manche allongé. L’ergothérapeute pourra m’aider pour les aménagements de mon domicile.
  • Pour écrire, je choisis des stylos un peu gros, à trait épais, et j’utilise un papier avec des lignes.


J’améliore mon élocution


  • Je maintiens une utilisation maximale de la parole. (1,3)
  • Je lis à haute voix et je respire profondément. (1)
  • Je discute avec mon médecin de l’utilité d’un suivi par un orthophoniste ou un kinésithérapeute.(3)


Je prépare mes voyages 

J’étudie à l’avance l’accessibilité. Si j’ai besoin d’aide pour mes déplacements, la SNCF et les compagnies aériennes possèdent des services adaptés, à réserver à l’avance (voir leurs sites internet).

Si je me rends à l’étranger, je prévois les médicaments nécessaires pour la durée du voyage, et prends avec moi mes ordonnances.




  1. Vanderheyden JE. Le Mouvement comme traitement chez le patient parkinsonien. De l’empirisme aux premières preuves scientifiques ! Parkinsonien Indépendant 2009;38. Disponible sur http://gp29.net/?p=809 (Consulté le 09/02/2023).
  2. France Parkinson. Conseils pratiques 2019. Les troubles de la marche, de l’équilibre et les chutes. Disponible sur https://www.franceparkinson.fr/wp-content/uploads/2019/11/Flyer_FranceParkinson_troubles_marche_chute_%C3%A9quilibre.pdf (Consulté le 04/04/2023).
  3. HAS. Guide du parcours de soins Maladie de Parkinson. Septembre 2016.