J’évite les situations entraînant de l’anxiété

Comment se manifeste l’anxiété ?

Elle peut se présenter sous la forme d’attaques de panique, de comportements obsessionnels compulsifs ou d’anxiété généralisée. Elle peut être reliée à des fluctuations motrices médicamenteuses. (1)

Pour limiter l’anxiété, j’essaie de :

Intégrer le besoin de temps
supplémentaire pour me
préparer
Apprendre à reconnaître mes
phases « OFF »
Anticiper mes phases de
blocage et d’organiser la journée
selon le rythme des prises de
médicaments
Adapter les modes de transport
Prévoir la quantité de
médicaments adaptée à la
prescription médicale


J’ai en tête que l’état dépressif peut faire partie de la maladie

Les symptômes dépressifs pourraient concerner 40 à 50 % des patients au cours de leur maladie. (1,2)

La dépression fait partie des symptômes non moteurs, elle se traduit par : (1)

Réduction de
l’expression faciale

Déficit de motivation

Réduction de
l’expression des
émotions

Ralentissement
psychomoteur

L’état dépressif, comme l’anxiété, est fluctuant au cours de la journée et rythmé par les prises médicamenteuses (alternance de moments d’euphorie, de tristesse et d’angoisse). (1)

Le recours à des traitements antidépresseurs est parfois nécessaire et un soutien psychologique peut être assuré par un psychologue clinicien. (2)



Je peux avoir des troubles du comportement

Ces troubles du comportement ou “troubles du contrôle des impulsions” peuvent être : (1)
  • Un besoin irrépressible de jouer (jeu de grattage, tiercé)
  • Des achats compulsifs
  • Des troubles alimentaires comme la boulimie
  • Une hypersexualité

Ils ont été rapportés chez certaines personnes atteintes de la maladie de Parkinson qui reçoivent un traitement médicamenteux. Ils concernent 1 à 14 % des personnes atteintes de la maladie de Parkinson..(1)

Les principaux facteurs favorisants identifiés sont : (3)
  • Les traitements dopaminergiques en association, en particulier avec les agonistes dopaminergiques.
  • La personnalité

Un début précoce de la maladie, des antécédents familiaux d’alcoolisme et un historique de consommation de drogue peuvent être associés à un risque plus élevé de troubles du comportement. (3)

Si vous pensez être atteints de troubles du comportement, parlez-en à votre médecin.(1)



  1. HAS. Guide du parcours de soins Maladie de Parkinson. Septembre 2016.
  2. Hemmerle A, Herman J, Seroogy K. Stress, depression and Parkinson’s disease. Experimental Neurology. 2012;233(1):79-86.
  3. Zhang G, Zhang Z,Liu L et al. Impulsive and compulsive behaviors in Parkinson’s disease. Front. Aging Neurosci. 2014. 6:318.